Quand ma belle-fille a donné naissance à de magnifiques jumeaux l'année dernière, j'étais aux anges. J'avais attendu toute ma vie pour devenir grand-mère et j'imaginais des week-ends remplis de rires, de livres d'histoires et de petits bras potelés autour du cou. Je rêvais de faire des biscuits, de faire des câlins à profusion et d'être le genre de grand-mère vers laquelle tous les enfants se sentent en sécurité.
Mais la réalité était bien différente.
Aider par amour
Au début, ça ne me dérangeait pas d'aider. Mon fils et sa femme étaient de jeunes parents épuisés, essayant de survivre avec du café et trois heures de sommeil. J'ai commencé à passer après le travail pour plier le linge, préparer le dîner ou tenir un bébé dans mes bras pour leur faire faire la sieste. Ça faisait du bien d'être à nouveau utile.
Mais bientôt, « aider » s'est discrètement transformé en attente. J'arrivais et trouvais un bébé déjà dans les bras et un autre qui pleurait dans son berceau. Ma belle-fille m'appelait du couloir : « Tu peux changer celui-là ? J'ai une petite course à faire. »
Les courses rapides se sont transformées en après-midis complets, puis en soirées entières. Je ne me rendais même pas compte que j'étais devenue la baby-sitter par défaut jusqu'à ce qu'un matin, je l'entende dire à une amie au téléphone : « J'ai tellement de chance, j'ai une baby-sitter intégrée. »
Les mots auraient dû me venir à l'esprit, mais non. Ils sont restés gravés dans ma mémoire comme une écharde.
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