Ce dimanche matin-là ressemblait à tous les autres. Le soleil brillait doucement à travers les arbres, les bancs du parc encore humides de rosée, et les enfants couraient déjà dans l’aire de jeux comme si la journée n’attendait qu’eux.
Ma fille riait, glissait sur le toboggan, sautait sur les dalles souples, entièrement absorbée par sa joie simple d’enfant. Rien, absolument rien, ne laissait présager que ce moment allait basculer.
Puis soudain, j’ai vu son expression changer.
Ce n’était pas un cri, ni un appel. Juste un arrêt. Un petit blocage dans son mouvement. Comme si son corps hésitait.
Elle s’est tournée vers moi, les yeux légèrement plissés, et a posé ses mains sur son ventre. Sa respiration s’était ralentie, ses épaules s’étaient affaissées.
— « Maman… je veux rentrer à la maison. Je ne me sens pas bien… »
Son ton était faible, tremblant. Elle, qui d’habitude exprimait ses émotions sans filtre, semblait lutter pour trouver les mots. Je me suis accroupie devant elle.
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